Le retour annoncé des Kawasaki Z 125 et Ninja pour 2026 marque la fin d’une interruption de plusieurs années sur le segment des petites cylindrées sportives. Cette décision intervient alors que la concurrence, notamment Honda, maintient une présence continue et dominante avec des modèles polyvalents.
Le Musée Kawasaki, rarement mis en avant, conserve et expose des prototypes et modèles emblématiques, offrant une perspective unique sur l’évolution de la marque. Face à la KLX250SF de Kawasaki et à la CRF230M de Honda, les différences de performances et d’équipement dessinent un choix technique qui ne se limite pas à la simple question de fiabilité.
Le retour attendu des Kawasaki Z 125 et Ninja en 2026 : ce qu’il faut savoir
Voilà des mois que les bruits circulaient, mais cette fois, le calendrier se précise : Kawasaki annonce officiellement la renaissance de la Kawasaki Z 125 et de la Ninja à l’horizon 2026. Sur le segment des motos 125 sportives, leur absence se faisait sentir, Honda, Yamaha et Suzuki régnaient sans partage, laissant un vide sur le plan du style comme des avancées techniques.
La nouvelle génération, présentée par la maison d’Akashi, s’attaque de front à la question du moteur Kawasaki. Les ingénieurs s’orientent vers un monocylindre retravaillé, alliant rendement, sobriété et agrément de conduite. Ce défi s’inscrit dans un contexte où la compétition, sur la route ou lors d’un essai, se joue à la fois sur la robustesse mécanique et la personnalité du moteur. Les attentes sont claires : la Ninja précédente avait marqué les esprits pour sa maniabilité, son comportement sur route et l’équilibre entre prix et plaisir, même si certains y voyaient un léger manque de couple.
Face à la concurrence, Kawasaki affine sa stratégie. Leur ambition : offrir une véritable alternative aux jeunes motards et aux passionnés, qu’ils cherchent une machine pour le quotidien ou pour s’aventurer sur terrain plus sportif. Le retour des Z 125 et Ninja pourrait bien redistribuer les cartes, tant leur design et leur réputation pèsent dans le paysage moto.
La question des tarifs définitifs suscite déjà de nombreux échanges sur les forums. Kawasaki reste discret, mais une chose est sûre : une page se tourne pour les adeptes de petites cylindrées qui ne veulent pas renoncer à l’ADN sportif de la marque.
Quelles différences face à Honda ? Les points clés pour bien choisir sa 125
Face à ses concurrentes, la Kawasaki 125 cross affiche un tempérament affirmé. Sur circuit, la réactivité du moteur surprend : plus linéaire chez Honda, plus explosive du côté de Kawasaki. Ce parti pris technique influence directement la façon de piloter. Là où la Honda séduit par sa prise en main immédiate, la Kawasaki exige un pilotage pointu, presque instinctif, qui récompense les pilotes aguerris.
La tenue de route est au centre de toutes les discussions. Kawasaki propose un châssis rigide, rassurant à haute vitesse ou dans les enchaînements serrés. En course, cela se traduit par une trajectoire ferme et la capacité d’encaisser les réceptions comme les freinages appuyés. En face, la moto Honda privilégie la tolérance : elle absorbe les irrégularités, pardonne les écarts, et convient aussi bien à l’apprenti pilote qu’à celui qui vise une place en championnat.
Voici les grandes lignes qui opposent les deux modèles :
- Kawasaki : moteur dynamique, châssis tendu, vraie âme sportive
- Honda : douceur, confort, prise en main sans surprise
Dans ce duel, la notion de course prend toute sa dimension. Les habitués des podiums connaissent le prix d’un bon réglage, la différence qu’apporte une suspension bien ajustée. La Kawasaki 125 cross vise clairement ceux qui cherchent à se démarquer lors des compétitions, où chaque détail compte. Honda continue de miser sur une base solide, fidèle à sa réputation de longévité.
Entre ces deux références, il s’agit donc d’opter soit pour la fougue d’une sportive, soit pour la tranquillité d’une valeur sûre. Le choix appartient à chacun, selon son tempérament et ses envies sur deux-roues.
Kawasaki KLX250SF vs Honda CRF230M : un duel de motos polyvalentes
Sur le créneau du supermotard léger, deux modèles retiennent particulièrement l’attention : la Kawasaki KLX250SF et la Honda CRF230M. Deux visions de la polyvalence, deux façons d’appréhender aussi bien les routes sinueuses que les trajets urbains. Kawasaki s’appuie sur une base issue du tout-terrain et adapte sa KLX250SF à une utilisation mixte. Hauteur de selle, châssis réactif, suspensions rigoureuses : la filiation avec la gamme verte saute aux yeux.
En face, la Honda CRF230M se montre plus docile, presque rassurante. Son moteur simple et robuste se distingue par sa souplesse, idéale pour affronter la ville. Certes, elle affiche une puissance inférieure sur le papier, mais compense par une facilité d’utilisation et une fiabilité qui font la renommée de la marque. La différence se ressent sur routes sinueuses : la KLX impose un rythme plus soutenu, portée par un moteur plus expressif et une partie-cycle aiguisée.
Pour mieux cerner leurs spécificités, voici les points forts de chacune :
- Kawasaki KLX250SF : tempérament marqué, réponse immédiate, suspensions fermes
- Honda CRF230M : confort, maniabilité, sobriété d’usage
Ici, la décision ne repose pas uniquement sur la fiche technique. Les sensations diffèrent, tout comme l’esprit de chaque moto. Kawasaki vise les amateurs de précision et de dynamisme ; Honda séduit ceux qui privilégient l’endurance, la simplicité et la robustesse. Deux visions, deux approches du quotidien à moto, chacune avec ses arguments.
Plongée au cœur du Musée Kawasaki : histoire, modèles cultes et expériences à vivre
Dans l’atmosphère feutrée du musée Kawasaki, chaque visiteur découvre un pan entier de l’histoire mécanique. Les contours racés des Kawasaki Ninja occupent le centre de la scène, rappelant les exploits de la marque sur les circuits mondiaux. Les carénages verts, véritables signatures, racontent la filiation entre chaque moto Kawasaki et les plus grandes épreuves, de Jerez à Suzuka.
Non loin de là, la présentation des nouvelles Kawasaki Ninja attire autant les curieux que les passionnés. Sur un podium, la machine victorieuse en SBK, décorée de ses trophées, rend hommage à ses pilotes d’exception. Les plaques de victoire en championnat s’accumulent, illustrant la suprématie technique, la quête permanente d’innovation sur le moteur Kawasaki et l’optimisation des pots d’échappement.
Le parcours prend vie grâce à différentes expériences interactives : simulateurs de pilotage, ateliers de démontage, archives vidéo qui retracent les duels face à la Ducati Panigale ou à la Yamaha R1. Les visiteurs s’attardent devant une table chronologique où chaque avancée, du refroidissement au freinage, dialogue avec l’impressionnant palmarès de la marque.
Au fil de la visite, la variété des modèles interpelle : prototypes de nouvelles Kawasaki Ninja, séries limitées, motos légendaires ayant marqué l’histoire par leurs pilotes. Le musée s’impose comme un véritable laboratoire de mémoire, fusion entre histoire industrielle et aventures humaines, alimentant la passion pour la performance et la maîtrise technique.
Un détour par le musée Kawasaki, c’est comme traverser une ligne droite à pleine vitesse : chaque détail, chaque souvenir mécanique, vous propulse dans un univers où la passion pour la moto ne connaît pas de frein.


