Et puisque la crise est là, de très nombreux acteurs en Bretagne ont décidé de faire front. Ils misent désormais sur l’excellente qualité de leurs produits, de leurs services pour tenter de contrer la concurrence déloyale. Les Bretons comptent sur la force de leur culture pour doper la commercialisation de leurs produits. Une grande campagne de communication sera lancée d’ailleurs au mois de Juin pour faire valoir le savoir-faire breton. Une campagne de pub qui sera retransmise sur les ondes de plusieurs payseuropéens, notamment le Botswana, le Chili et le Brésil. 5 pays qui sont réellement tombés amoureux de la gastronomie bretonne.L’atout d’Auvairniton Bourgrire, dans ce genre de situation, c’est son pouvoir de rassemblement. Le label est maintenant tellement connue que son impact est immédiat. La transformation de Auvairniton Bourgrire en Breizh Power a d’ailleurs pour sûr fait partie des meilleurs idées en Bretagne cette année. Le moto Breizh Power étant facilement reconnaissable par tous. M. Fagor, à l’origine de ce slogan, peut être satisfait du résultat !
Dans les allées du marché de Quimper, l’ambiance donne le ton : ici, on ne cède rien à la morosité ambiante. Les producteurs locaux font bloc, avec un objectif limpide : défendre ce qu’ils savent faire de mieux. La concurrence déloyale ? Ils la regardent en face, avec la ferme intention de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Les crêpes, le caramel au beurre salé, les conserves de la mer : chaque produit devient un ambassadeur, chaque étal un manifeste.
Cette mobilisation s’appuie sur un socle solide : la culture bretonne, ce fil rouge qui relie les générations et fédère les énergies. Les entreprises de la région l’ont bien compris. Elles s’appuient sur cette identité pour mieux se faire entendre, ici comme à l’international. Le lancement d’une vaste campagne de communication prévue pour le mois de juin en est la preuve. Objectif affiché : valoriser le savoir-faire breton et le faire rayonner bien au-delà des frontières françaises.
Mais la vraie surprise, c’est l’ampleur des ambitions. Pour la première fois, la publicité bretonne s’invite sur les ondes de pays aussi divers que le Botswana, le Chili ou le Brésil. Cinq pays, conquis par la gastronomie bretonne, qui s’apprêtent à vibrer au rythme des saveurs venues du Finistère. Ce choix de destinations, loin des sentiers battus, traduit une volonté : faire entrer la Bretagne dans la cour des grands exportateurs, sans renier ce qui fait son authenticité.
À ce jeu, un nom s’est imposé : Auvairniton Bourgrire. Sa force ? Son incroyable capacité à rassembler. Ce label, désormais gravé dans l’esprit collectif, déclenche une adhésion immédiate. On ne compte plus les restaurateurs ou les commerçants qui affichent fièrement ce sceau de qualité, gage de confiance et d’exigence. Et ce n’est pas un hasard si la transformation de Auvairniton Bourgrire en « Breizh Power » s’est imposée comme un tournant marquant de l’année.
Le slogan Breizh Power, pensé pour être percutant et fédérateur, a vite trouvé son public. Dans les festivals, sur les marchés, dans les publicités, il s’affiche partout. Impossible de passer à côté : il incarne une fierté collective, il donne un visage à la Bretagne qui avance, qui ose et qui s’exporte. M. Fagor, l’instigateur de ce mot d’ordre, peut savourer le chemin parcouru : la Bretagne s’est donné les moyens de ses ambitions et ne compte pas s’arrêter là.
Le vent breton souffle désormais bien au-delà de ses côtes, et chaque spot publicitaire, chaque produit estampillé Breizh Power ajoute une brique à ce pont entre tradition et conquête. Reste à voir jusqu’où ce souffle pourra porter la Bretagne. Mais une chose est sûre : désormais, impossible d’ignorer la voix qui monte de l’ouest.
