C'est officiel : l'UNESCO a classé les langues en fonction de la difficulté de les maîtriser. L'occasion de faire un top 10 des langues les plus difficiles et dont les règles grammaticales sombres ont perplexe le reste du monde...
Plan de l'article
Numéro 10 : le Français !
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Et oui, la langue de Molière, que vous lisez sans effort apparent, vous permet déjà de déclarer que vous parlez couramment l'une des 10 langues les plus complexes du monde. Félicitations !
S'il est relativement facile à apprendre pour les locuteurs d'autres langues latines (espagnol, italien...), en revanche, ses règles strictes de grammaire et de prononciation (lettres muettes, liens...) en font une pierre d'achoppement sérieuse pour ceux qui le frottent...
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Numéro 9... mais aussi les numéros 8 et 7 : langues germaniques
Le danois, le norvégien et surtout l'allemand sont difficiles au début en raison de leur grand nombre de consonnes et de la longueur de certains mots composés, mais ce n'est pas tout. Les langues flexibles nécessitent de modifier la forme des mots en fonction de leur relation grammaticale avec les autres dans la même phrase. Sans oublier les variations et la conjugaison complexe, et l'existence de nombreux dialectes locaux...
... et le Suédois alors ?
Absent de ce classement Unesco, il est considéré comme « trop facile » : la conjugaison est beaucoup plus simple et ne connaît que 2 genres (homme/femme) et aucune variation. C'est très simple, nous vous en parlons !
Numéro 6 : finnois
Le finnois, langue des Finlandais, occupe sa place légitime à la sixième place : cette langue aux origines encore mystérieuses (c'est une langue finno-ougrienne , qui ne fait pas partie de la famille des langues indo-européennes), est également une langue flexionnelle et agglutinante (nous en ajoutons beaucoup préfixes des mots et suffixes).
Le finnois va jusqu'à changer les verbes, les noms, les pronoms, les adjectifs et les nombres (!) selon leur rôle dans la prière... Et ne parlons pas de l'harmonie vocale qui donne aux étudiants des nuits blanches : certaines voyelles ne peuvent pas être juxtaposées dans un même mot, qui doit donc être adapté.
Numéro 5 : les japonais
la Première langue asiatique de ce classement, Le japonais se distingue par son propre alphabet (ou plutôt par ses alphabets, avec le kanji à deux lectures et les deux syllabaires qui sont hiragana et katakana) et par la grande différence entre la langue écrite et la langue parlée. La grammaire est relativement simple, mais elle sert également à exprimer un large éventail de formalités éducatives et linguistiques, le keigo, un aspect culturel qui rend les « faux pas » très courants chez ceux dont la langue maternelle ne l'est pas.
Numéro 4 : L'islandais
Il manquait encore une langue nordique dans notre classement : l'islandais est la plus difficile de toutes ! Elle reprend les « classiques » des langues germaniques du nord, avec une (sérieuse) dose d'archaïsmes qui viennent de leur long isolement géographique.
Son vocabulaire est particulièrement spécifique et, à au niveau grammatical, certaines voyelles sont affectées par leur entourage lors des déclinaisons et des conjugaisons... Nous imaginons le casse-tête lorsque l'on sait qu'un seul mot peut prendre jusqu'à 70 formes différentes !
Numéro 3 : Arabe littéraire
Au-delà de son propre alphabet, écrit de droite à gauche, et de la rareté de ses voyelles, l'arabe réserve des difficultés supplémentaires. Une construction complexe de mots à partir d'une racine de base complique leur apprentissage, et la prononciation demande beaucoup de patience et de persévérance, car elle est très complexe, les sons gutturaux sont les plus délicats pour les apprenants anglais ou français.
À quoi ça sert ? Pas grand-chose parce que presque personne ne parle l'arabe littéraire , c'est une langue écrite, dont chaque pays a son propre version parlée très différente. Ainsi, au moins un des (très) nombreux « dialectes » doit être appris en plus de pouvoir parler arabe.
Numéro 2 : le grec
Bien que le grec ait évolué du grec classique au lycée, il s'agit toujours d'une langue très complexe avec de nombreux héritages archaïques. Après la barrière de l'alphabet, ses règles d'accentuation sont notoirement complexes. Mais les accents jouent un rôle central dans ce langage : le sens d'un mot peut changer complètement en fonction de l'intonation, c'est-à-dire des accents.
La paume de la langue la plus difficile au monde : le chinois !
Et l'Unesco revient à César ce qui appartient à César : très officiellement, la paume la plus ardue de la langue est attribuée au chinois .
Pour vous donner une idée de la complexité de ce langage : la forme écrite (les synogrammes dont nous avons déjà parlé ici) ne donne aucun indice sur la prononciation... Et la prononciation et l'intonation changent complètement le sens d'un mot intonations qui, bien sûr, sont propres au chinois et presque impossibles à entendre pour une oreille latine... Il faut donc s'entraîner sans relâche pour maîtriser cette langue !
Des problèmes de traduction ?
L'agence Alltradis est à votre disposition pour franchir tous vos documents à travers la barrière de la langue et sert d'interprète même dans les langues les plus difficiles. Notre agence traduit dans 25 langues dans le monde entier.
Bonus : la langue la plus simple ?
Anglais ! Version « légère » des langues germaniques, l'anglais a été simplifié au fil du temps. De plus, nous avons tous un vocabulaire de base en anglais, qu'il soit emprunté à la langue ou au vocabulaire « business », et de nombreux termes sont très similaires au français, ce qui facilite grandement l'apprentissage.