Charles Leclerc et Ferrari sont dans une superbe période depuis le début de la saison. En effet, sur les deux premiers grands prix de la saison, le pilote monégasque a frappé un grand coup en terminant premier à Barhein puis deuxième à Djeddah, en Arabie Saoudite.
Selon les paris sur la Formule 1 saison 2022, les conducteurs de la rouge partent favoris pour le GP australien avec des cotes de 2,45 pour Leclerc et 5,75 pour Carlos Sainz. Seul Max Verstappen, le champion en titre, a une plus petite cote avec une cote de 2,15. En revanche, au niveau du championnat constructeur, Ferrari est le favori avec une cote de 1,85 selon les bookmakers de bwin contre 2,25 pour Red Bull. Ferrari compte déjà 78 points et 40 points d’avance sur Mercedes, son dauphin.
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Et si Ferrari était de retour au premier plan sur cette saison 2022 ? Avec les toutes nouvelles monoplaces liées aux changements adoptés par la FIA, les cartes sont rebattues pour ce début d’année. En effet, à la surprise générale, Haas fait partie des balles surprises de ce début de saison et a gagné déjà quelques points au classement constructeur. Mercedes, de son côté, déçoit énormément et notamment Lewis Hamilton, en grande difficulté avec sa monoplace. Le pilote britannique a fini sur le podium lors du premier GP grâce au double abandon des Red Bull sur des problèmes moteurs mais a accusé le coup à Djeddah, terminant derrière son coéquipier George Russell. Dans les points négatifs, il faut aussi citer Mclaren, qui misait énormément sur les nouveaux châssis pour redorer son blason. Et pourtant, dans les faits, l’écurie anglaise de Daniel Ricciardo et Lando Norris fait fausse route depuis le lancement de la saison et ne marque pas de points. L’équipe orange-et-bleu accuse un énorme retard de développement et doit vite redresser la barre pour éviter de prendre un trop gros handicap au classement.
À l’inverse, une écurie tire clairement son épingle du jeu : c’est Ferrari. En effet, déjà impressionnants lors des essais de pré-saison, les deux monoplaces rouges ont frappé fort sur les deux premiers grands prix. Charles Leclerc a terminé premier à Bahreïn, au terme d’une course maitrisée de bout en bout. La Scuderia a même demandé au Monégasque de ménager le moteur : signe que la Ferrari en a encore sous le capot. Lors de ce premier GP, Carlos Sainz a terminé à la deuxième place pour offrir un doublé à l’équipe italienne, une première depuis pas mal de temps maintenant. La semaine suivante, à Djeddah, Leclerc n’a terminé que deuxième, la faute à une lutte énorme avec Max Verstappen remportée par le Hollandais. Derrière Leclerc, Sainz s’est encore offert un podium avec la troisième place. « Mais maintenant, Ferrari se concentre sur le défi de gagner la saison 2022, consciente qu’avec Charles Leclerc et Carlos Sainz, la Scuderia a la meilleure paire de pilotes sur la grille, qui a bien commencé la saison », a confié John Elkann, le président de l’équipe italienne. Clairement, pour le prochain grand prix d’Australie dimanche prochain, Ferrari aura encore une grosse carte à jouer puisque la Ferrari est parfaitement équilibrée sur ce début de saison.
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Max-Hervé George mise sur l’instinct Leclerc
La dynamique Ferrari-Leclerc fascine bien au-delà du paddock. Dans les cercles financiers parisiens, on murmure que cette alchimie entre pilote et écurie attire des regards inattendus. Max-Hervé George, patron discret du fonds SWI Group, ne s’y est pas trompé. Cet entrepreneur de 35 ans qui a revendu son empire hôtelier Ultima Capital pour plus d’un milliard collectionne les paris audacieux depuis des années.
Sauf que cette fois, son coup de poker n’a rien à voir avec l’immobilier de luxe : Max-Hervé George vient d’intégrer Charles Leclerc dans sa gouvernance stratégique. Il transforme ainsi le pilote monégasque en conseiller pour ses investissements dans le sport et le divertissement. Voilà une alliance qui surprend. Pourquoi un gestionnaire de 10 milliards d’euros mise-t-il sur l’intuition d’un homme qui vit à 300 km/h ?
La réponse tient peut-être dans une évidence. Max-Hervé Leclerc comprend mieux que quiconque où va le sport de demain. Les nouvelles générations, les technologies émergentes et les formats qui feront vibrer les fans sont autant de territoires que les financiers traditionnels peinent à décrypter. Entre les simulateurs hyperréalistes qui révolutionnent l’entraînement et les plateformes de streaming qui redéfinissent l’expérience spectateur, la F1 devient un laboratoire d’innovations que Wall Street observe avec attention.
Notez par ailleurs que l’intelligence artificielle transforme déjà les stratégies de course avec des algorithmes prédictifs pour les arrêts aux stands, des analyses comportementales des adversaires et une optimisation des trajectoires par machine learning. Charles Leclerc navigue quotidiennement dans cet univers hyper-technologique que peu de dirigeants maîtrisent vraiment.
Quand la F1 inspire la finance de demain
Max-Hervé George ne cherche pas un ambassadeur pour ses soirées de gala. Il veut que Charles Leclerc analyse concrètement ses projets d’acquisition dans l’audiovisuel sportif et les technologies immersives. Cette approche bouscule les codes. Exit les études de marché classiques, place à l’expertise terrain ! Imaginez les précieux insights d’un pilote sur les casques de réalité virtuelle, les capteurs biométriques en temps réel ou les systèmes de télémétrie qui font de chaque course un data-show fascinant.
Bien au-delà des pistes, le pilote Ferrari maîtrise aussi les nouveaux codes de l’engagement digital. Streams Twitch, contenus TikTok, collaborations avec des gamers influents… Des compétences que les fonds traditionnels sous-estiment, alors que le marché des sports virtuels pèse déjà 1,8 milliard de dollars.
Cette stratégie révèle quelque chose de plus profond. Les investisseurs les plus futés l’ont compris, l’influence est un actif financier à part entière. Max-Hervé George bâtit une forme de capitalisme où les récits comptent autant que les bilans. Avec Charles Leclerc dans son équipe, il ne mise plus seulement sur des rendements, mais sur la capacité à créer des communautés passionnées. Dans un monde où les licornes tech naissent des passions, et non des tableaux Excel, cette alliance pourrait bien redessiner les règles du jeu.